Dans l'allocution qu'il prononça, lors de la séance introductive du 1er Cours international de Criminologie consacré à l'examen médico- psychologique et social des délinquants (Paris 1952), Etienne De Groeff fit la déclaration suivante :
« Je pense que la faveur dont jouissent, pour le moment, les études criminologiques, répond moins à une estime particulière pour les criminologues ou pour leur science qu’à une espèce de poussée sociale, une espèce de poussée sociale dans le genre de celle qui poussa Pinel, après la Révolution française, à traiter les malades mentaux autrement qu'on ne les traitait jusqu'alors, à les délivrer, à les considérer comme des hommes, et cette poussée sociale nous met pour le moment, dans une position extrêmement favorable puisqu'elle tolérera nos échecs — certains échecs — elle tolérera certains écarts et même certains abus.