Ce texte explore le rôle du sujet dans la théorie des savoirs situés de Donna J.Haraway et de Lorraine Code. Il examine la tension entre l’approche individualiste et l’approche collective dans les épistémologies féministes. Nous y soutenons que les savoirs situés permettent de concilier la dimension individuelle du sujet avec une perspective politique et collective, tout en évitant une critique anti-individualiste qui nierait l’agentivité personnelle. Cette approche offre des critères de responsabilité épistémique individuelle et s’intéresse plus aux actions du sujet qu’à son essence.