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Published online by Cambridge University Press: 07 May 2025
On le sait, Jean Pinatel tint en France une double position, exceptionnelle en criminologie, non seulement celle de la ténacité dans la durée - de 1950 à 1975, il est quasiment le seul à porter le souci de la criminologie pour elle-même -, mais aussi celle d’une théorisation d’un modèle de la personnalité criminelle, son apport le plus personnel, celui sur lequel il n’aura pas cédé, y compris lorsqu’il donne pour titre à l’un de ses livres : La société criminogène.
Psychanalyste, Vincennes, France.
(1) J. Pinatel, «Personnalité criminelle et prévention de la criminalité», A.I.C., 1973, 12, 1-2, 13-23, p. 19.
(2) J. Pinatel, «La criminologie d’aujourd’hui», Déviance et Société, 1977, I,1, 87-93, p. 88.
(3) J. Pinatel, La société criminogène, Paris, Calmann-Lévy, 1971, p. 97.
(4) J. Pinatel, «La criminologie d’aujourd’hui», précité, p. 97.
(5) Tome III du Traité de droit pénal et de criminologie, avec le pénaliste P. Bouzat, Paris, Dalloz, trois éditions, 1963, 1970, 1975.
(6) M. Le Blanc, «La criminologie clinique, Un bilan rapide des travaux sur l’homme criminel depuis 25 ans», Revue internationale de criminologie et de police technique, 1989, XLII, 2, 117-135, pp. 118 et119. Voir aussi, M. Fréchette et M. Le Blanc, Délinquances et délinquants, Chicoutimi, Gaétan Morin Ed., 1987.
(7) American Sociological Review, 1945, 10, 132-139.
(8) Voir sur ce point le très beau livre de Pierre Lascoumes, Elites irrégulières, Essai sur la délinquance d’affaires, Paris, Gallimard, 1997. Chap, premier.
(9) Voir le texte nuancé, ouvert et stimulant de Georges Kellens, «Interactionnisme versus personnalité criminelle», Belgrade, VIIe Congrès international de criminologie, 1973, tiré à part, 13 pages.
(10) C. Debuyst, «La mise en cause des règles sociales dans la littérature», Annales de droit de l’Université catholique de Louvain, 1969, XXIX, 2, 113-140.
(11) G. Canguilhem, Le normal et le pathologique, Paris, Quadrige/Presses Universitaires de France, 1966, 1972, 1984.
(12) L.-M. Raymondis, «La personnalité criminelle selon la doctrine de Jean Pinatel, Etude des méthodes de validation de cette hypothèse», Actualités psychiatriques, 1974, n° 3, 33-40, p. 36.
(13) Christian Debuyst, Julienne Joos, L’enfant et l’adolescent voleurs, Bruxelles, Charles Dessart Ed., 1971, p. 268.
(14) C. Debuyst, «Une criminologie de l’étiquetage ou une criminologie de passage à l’acte? Un problème que nous pose l’attitude clinique du Dr. E. De Greeff», Annales internationales de criminologie, 1973, 12, 1-2, 283-290.
(15) J. Pinatel, Etienne De Greff, Paris, Ed. Cujas, 1967.
(16) C. Debuyst, «Autour de la théorie de la personnalité criminelle et des diverses problématiques dans lesquelles elle se situe», in Mélanges offerts à Jean Pinatel, Paris, A. Pedone Ed., 1980, 203-215, p. 215.
(17) Jacques Lacan, «C’est à la lecture de Freud…», (1977), in R. Georgin, Lacan, Petit- Rœulx, CISTRE, 1984.
(18) Marcel Czermak, «Vos malades ne sont pas les nôtres», Jounal français de psychiatrie, 1997, n° 5, p. 6.
(19) J. Lacan, Le séminaire, livre V, Les formations de l’inconscient, (1957-1958), Texte établi par J.-A. Miller, Paris, Seuil, 1998, pp. 174-175.
(20) P. Goldman, Souvenirs obscurs d’un juif polonais né en France, Paris, Seuil, 1975, Coll. Combats, p. 88.
(21) Pierre Legendre, Le crime du caporal Lortie, Traité sur le Père, Paris, Fayard, 1989.
(22) G. Casadamont, «Il y a du crime…», La psychanalyse de l’enfant, 1993, n° 13, 41-63.
(23) J. Lacan, «D’une question préliminaire à tout traitement possible de la psychose», (1957-1958), in J. Lacan, Ecrits, Paris, Ed. du Seuil, 1966, 531-583.
(24) J. Lacan, De la psychose paranoïaque dans ses rapports avec la personnalité, (1932), Paris, Seuil, 1975.
(25) J. Lacan, Le sinthome, séminaire 1975-1976, Paris, Publication de l’Association freudienne, 1991, p. 45.
(26) Voir, Jean Allouch : Freud, et puis Lacan, Paris, E.P.E.L., 1993, p. 27.
(27) Marie Bonaparte, «Le Cas de Madame Lefebvre», Revue française de psychanalyse, 1927, I, 1, 149-198.
(28) La thèse de Lacan a fait l’objet d’une étude de clinique psychanalytique d’une exceptionnelle élaboration : Jean Allouch, Marguerite ou VAimée de Lacan, (1990), Postface de D. Anzieu, 2 éd. revue et augmentée, Paris, E.P.E.L., 1994.
(29) Francis Dupré, La «solution» du passage à l’acte, Le double crime des sœurs Papin, Toulouse, Ed. Érés, 1984.
(30) «6 décembre 1989 : retour sur l’événement», in Sociologie et Sociétés, 1990, XXII, 1, 193-213.
(31) G. Lantéri-Laura : Essai sur les paradigmes de la psychiatrie moderne, Paris, Ed. du temps, 1998.
(32) Est-il cliniquement pertinent de parler de «structure perverse»? Pour une articulation affirmative, relevant une «proximité structurale» des perversions d’avec les psychoses, voir : Joël Dor, Structure et perversions, Paris, Ed. Denoël, 1987. Réimpression 1999. Chap. 15.
(33) L. Lucheni, «Histoire d’un enfant abandonné à la fin du XIXe siècle racontée par lui-même», (1907-1909), in Mémoires de l’assassin de Sissi, édition établie et présentée par S. Cappon, Paris, le cherche midi éditeur, 1988.
(34) Gabriel Balbo, «L’oedipe n’est complexe qu’en raison d’un primordial désir matricide», La psychanalyse de l’enfant, 1994, n° 15, 21-33.
(35) G. Casad amont, «Criminologie de la violence ou violence de la criminologie? A propos d’une confrontation entre J. Pinatel et Chr. Debuyst», Actions et recherches sociales, 1981, 2-3, 1-2, 81-94.
(36) J. Pinatel, «Connaissance scientifique et criminologie clinique», Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, 1988, 1, 140-146. Voir aussi, C. Debuyst, «Les perspectives cliniques, Les diverses orientations», in R. Cario et A.-M. Favard (dir.), La personnalité criminelle, Actes des journées Pinatel, Toulouse, Ed. Érès, 1991, 57-66.
(37) J. Pinatel, Le phénomène criminel, Paris, MA ed. 1987, p. 13.