La recherche criminologique a suivi, (peut-être conviendrait-il de dire subi), certaines modes, en rapport avec l’évolution des théories criminologiques, sociologiques, psychologiques. Ainsi, les théories factorialistes et multifactorialistes ont-elles développé une méthodologie essentiellement différentielle et transversale qui a longtemps constitué le mode d'approche privilégié de l’étiologie du phénomène criminel. Puis, sous la pression des théories psychologiques génétiques, des théories sociologiques interactionnistes, et compte tenu du développement des modèles mathématiques, la recherche criminologique s'est orientée vers l'approche longitudinale. Dans cette perspective, la question étiologique est toujours présente, mais elle est posée en termes de caractérisation de l’évolution du phénomène criminel dans le temps, c'est-à-dire en termes de processus. Les études de générations délinquantes, de carrière criminelle, les follow-up studies et à présent les études par cohortes entrent dans cette perspective longitudinale.

El presente artículo discute algunos resultados de una investigación exploratoria realizada en Mérida (Venezuela) sobre la percepción de la gravedad del delito por parte de un sector de la población urbana, y que se inserta dentro de una línea de investigación sobre actitudes hacia el ordenamiento jurídico penal.

Concern has been mounting in recent years about the scope of research in criminology and the methods sometimes employed by researchers in their study of offenders, whether they are detained in custody or are being dealt with in the community under some court order to otherwise. A parallel concern has been about the use of prisoners for experimentation, for example, for trials of drugs or medical and psychiatric methods. The subject of medical experimentation with human beings has given rise to considerable discussion in some national and international medical circles, and there are already a number of statements of principle and guidelines concerning the conduct of medical research and experimentation. There are also a number of statements of minimum rules designed to promote and protect the interests of prisoners.

La recherche criminologique au Québec et au Canada s'est développée depuis la décennie des années 60. En effet, ce développement est associé intimement à la naissance du département de criminologie de l'Université de Montréal pour le Québec et du Centre de Criminologie de l'Université de Toronto pour le Canada, le premier en 1960, le second en 1963. Depuis le temps, trois autres départements universitaires ont été créés dans notre secteur, à savoir : le département de criminologie de l'Université d'Ottawa (1968), le département de sociologie-criminologie de l'Université d'Alberta à Edmonton (1970) et le département de criminologie de l'Université Simon Fraser près de Vancouver (1974). A ces cinq unités d'enseignement et de recherche en criminologie, il faudrait ajouter l'unité de recherche gouvernementale du Ministère du Solliciteur général du Canada à Ottawa, créée en 1969.