Published online by Cambridge University Press: 17 August 2016
We develop a theoretical model where child labour results from a household'strade-off between sending a child to school or to work. Education isconsidered as a risky investment, since the survival of the child is notcertain. We explore the effects of public expenditure on education andhealth on child labour, specifying a transmission mechanism for each kind ofspending. On the one hand, we establish that health expenditure reduceschild labour all the more as child mortality rate is high. On the otherhand, a moderate aversion to risk is a necessary condition for educationexpenditure to reduce child labour. Our theoretical results are empiricallyvalidated on panel data from 66 developing countries between 1985 and2000.
Cet article présente un modèle où le travail des enfants résulte d'unarbitrage du ménage entre scolariser ou faire travailler l'enfant.L'éducation est considérée comme un investissement risqué, la survie del'enfant étant incertaine. L'impact des dépenses publiques d'éducation et desanté sur le tra¬vail des enfants est pris en compte en spécifiant unmécanisme de transmis¬sion propre à chaque type de dépense. Il apparaîtd'une part que les dépenses de santé permettent de réduire d'autant plus letravail des enfants que la mortalité des enfants est élevée. D'autre partune aversion au risque modérée est une condition nécessaire pour que lesdépenses d'éducation permettent de réduire le travail des enfants. Cesrésultats théoriques sont validés empiriquement sur un panel de 66 pays endéveloppement entre 1985 et 2000.