No CrossRef data available.
Published online by Cambridge University Press: 07 May 2025
Expérience de récupération d’une aire de délinquance, faite à Porto-Alegre (capitale de l’Etat du Rio Grande do Sul, Brésil), par le juge de la « Vara de Menores (1) », Dr. Cesar Dias Filho, avec la collaboration de l’assistante sociale, Mlle Nara da Costa Rodrigues, surveillante et dirigeant des travaux, jusqu’à présent.
Quand Monsieur le docteur Cesar Dias Filho fut chargé de la « Vara de Menores » de Porto Alegre, en 1954, ii a pris la résolution de faire de son mieux pour resoudre le grave, très grave problème des nombreux mineurs vagabonds (quelques centaines), lesquels, provenant de la banlieue ou des bidonvilles, parcouraient Jes rues et Jes pares de la ville, et la zone du port, s'entrainant à pratiquer des fails immoraux et délictueux, et de plus, à troubler la tranquillté des gens. Les mesures de police, que l'on prenait, ne servaient à rien. Dès dix-huit ans (l'âge où commence la capacité juridiquepenale, selon le Code brésilien), presque tous ces mineurs devaient être conduits devant la justice criminelle, pour avoir commis une infraction quelconque. C'était, donc, la première infraction — crime OU clelit — ils n'étaient pas des récidivistes, mais ils avaient un curriculum vitre ténébreux.
(1) L’expression « Vara de Menores » veut dire, à peu près, « section des mineurs du tribunal de première instance ». Chaque « Vara » a seulement un juge.
(2) Le mot « maloca » est d’origine tupi-guarani, et signifie « maison d’occurrence »; il est employé pour désigner un type déterminé de taudis.