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Published online by Cambridge University Press: 07 May 2025
The relationship between female crime rates and the status of women is examined using information from 43 nations around the world. Hypotheses derived from four major theories — equality, opportunity, economic, and social disorganization - are tested, as well as variations of equality theory (emancipation, sex-role differentiation, and status of women) which lead to different predictions. Correlations are computed for variables reflecting the status of women and general levels of development and disorganization across these nations and two dependent measures of female arrest rates — level and distribution. Caveats concerning the quality of the data are discussed and the difficulty in separating the effects of equality from opportunity and each from the overall effects of modernization is noted.
Relationships to male crime are neither unidimensional nor simple. While equality, emancipation, and status of women theories received support, economic theory focusing on the participation of women in the labor force did not. Moreover, social, political and biological equality affect female arrest rates differently. Increases in social equality are related to increases in property crimes (larceny, fraud, and counterfeiting), but to decreases in sex crimes. Increases in political equality are related to increases in property crimes and increases in biological equality to increases in female arrests for murder.
Le lien causal entre le taux de criminalité féminine et le statut de la femme est étudié ici grâce aux renseignements recueuillis à travers 43 pays différents. Les hypothèses issues des 4 théories principales — égalité, opportunité, désorganisation économique et sociale - sont réexaminées au même titre que le sont les variables qui composent la théorie de l‘égalité (émancipation, différentiation des rôles selon le sexe et statut de la femme), théorie qui a conduit à l‘établissement de prédictions diverses.
A travers ces pays les corrélations de prédictions diverses variables reflétant le statut de la femme et les niveaux globaux de développement et de désorganisation ont été évaluées, ainsi que les deux composantes du taux d'arrestation des femmes - niveau et distribution —. Des mises en garde concernant la fiabilité des données statistiques sont mentionnées et la difficulté qu'il y a à différencier les effets de l'égalité de ceux de l'opportunité puis, pour chacun de ces principes des effets généraux de la modernisation, est notée.
Les liens de cause à effet concernant la criminalité féminine ne sont ni unidimensionnels ni simples. Alors même que les théories sur l'égalité, l'émancipation et le statut des femmes recevaient approbation, la théorie économique fondée sur la participation des femmes aux forces productives était négligée. De plus les principes d'égalité sociale, politique et biologique affectent différemment le taux d'arrestation des femmes. La généralisation de l'égalité sociale est liée à la fois à l'accroissement des crimes sur les biens (larcins, fraudes, contrefaçons) et à la diminution des crimes sexuels. La généralisation de l'égalité politique est reliée à l'augmentation de la criminalité axée sur la propriété, et l'égalité biologique influence l'accroissement des arrestations de femmes pour meurtres.
Requests for reprints should be addressed to Cathy Spatz Widom, Department of Forensic Studies, Indiana University, 302 Sycamore Hall, Bloomington, Indiana 47405. This is a revised version of a paper originally presented at the 1977 annual meeting of the American Society of Criminology. The authors wish to thank David G. Winter and Michael Sokol for assistance with the computer analyses and Wesley G. Skogan, Michael G. Maxfield, Philip Parnell, and Ruth Colker for comments on an earlier draft of the manuscript.