No CrossRef data available.
Published online by Cambridge University Press: 07 May 2025
Using longitudinal data, the paper examines the relationships between economic conditions and crime in Australia. The gross domestic product per capita and the unemployment rate have been used as the two indicators of the economy, and offences charged before magistrate's courts and burglaries reported to police, were used as indicators of crimes. The analysis, both of major categories of offences and burglary, show that different periods in the present century have had a varied impact on types of crimes. A major finding suggests that property crimes increase sharply in situations when the economy received a major set back like the great Depression, as well as when it is growing at a very fast rate. Also the study reveals that the increase in burglaries is closely linked with the growth in the economy and the production of, and accessibility to ever increasing consumer goods, have led to a shift in the targets of burglary, both in terms of the types of premises broken into and kinds of goods stolen. And finally, the burglary data for the present century do not show the existence of any cycles or regularities, nor does the present data show any lags.
A partir de données longitudinales cet article examine les relations de cause à effet entre condition économique et criminalité en Australie. Le pouvoir d'achat brut par habitant et le taux de chômage ont été utilisés comme indicateurs du niveau économique, le nombre de délits faisant l'objet d'une audience devant le tribunal ainsi que les cambriolages déclarés à la police ont quant à eux servis d'indicateurs de la criminalité. L'analyse, pour les catégories principales de délits et de cambriolages, montre que les différentes époques de notre siècle ont eu un impact variable selon les types de crime. L'un des principaux résultats de l'étude montre que les crimes contre la propriété augmentent brusquement aussi bien dans les périodes où le niveau économique est sévèrement touché, comme par exemple pendant la grande Dépression, que lorsque celui-ci connaît un accroissement rapide. L'étude révèle également que l'augmentation des cambriolages est étroitement liée à la croissance de l'économie et production et accessibilité de biens de consommation sans cesse plus nombreux, ont conduit à un changement dans les mobiles des cambriolages à la fois quant aux types de lieux fracturés et quant aux types de biens dérobés.
En conclusion, les statistiques sur les cambriolages pour le 20ème siècle ne révèlent aucun cycle ou période répétitive ni même aucun décalage.